Cubase en 30 secondes
Cubase
Ce tuto présuppose que vous avez installé Cubase, que vous avez fait le nécessaire afin de paramétrer votre carte de son ainsi que vos drivers audio et MIDI. Si déjà vous ne connaissez rien à tout ça, alors faites un effort pour régler cette question avant d’entreprendre la lecture de ce tuto. Vous trouverez réponses à ces questions de base dans vos manuels fournis avec Cubase.
J’ai écrit ce tutorial pour les débutants essentiellement. Il s’agit d’une introduction très « subjective » à ce vaste monde que peut représenter Cubase SX3. Je dis subjective, parce qu’étant donné l’immense versatilité du logiciel, étant donné les gigantesques possibilités qu’il offre, il allait de soi que je ne pouvais pas tout montrer d’un seul coup. Je me suis donc efforcé de faire un tuto « pratique ». Je me suis inspiré des questions que je cherchais à résoudre lorsque j’ai commencé mon apprentissage sur Cubase. Ce que l’on veut savoir immédiatement la plupart du temps, ce sont les choses pratiques, les trucs nous permettant de faire nos premiers pas de manière à obtenir un résultat sonore concret. Il ne faut pas se le cacher, lorsqu’on débute avec Cubase on peut passer 3h dessus à seulement paramétrer plein de trucs sans pour autant « faire du son ». C’est donc un tuto forcément bien incomplet que je vous livre. Mais il a le mérite, je l’espère, de pouvoir suivre une ligne d’apprentissage qui saura stimuler votre volonté pour aller plus loin sur les chemins cubasiens. Après la lecture attentive de ce tuto, vous allez être en mesure de faire concrètement quelque chose avec et ce, sans passer 3h à pitonner à l’aveuglette.
1-L'ouverture du projet
Après avoir ouvert le programme et fait « File/New Project », vous tomberez sur [cette fenêtre]. Elle vous permet d’indiquer quel type de projet Cubase de départ vous voulez avoir. Pour débuter, je conseille de choisir la session « vide ». Les autres types de session sont décrites dans le manuel.
Il vous faudra [sélectionner un répertoire de travail]. Idéalement je vous conseille de créer un nouveau répertoire pour chaque nouvelle session afin de ne pas se retrouver ( comme moi, hihi ) avec un gros répertoire utilisant plein de waves appartenant à pleins de projets. Un répertoire par projet permet mieux de faire le ménage le cas échéant. Enfin si vous aimez le bordel, libre à vous !
Après avoir cliqué sur « Ok » vous obtiendrez donc cette [page vide par défaut]. Vous pouvez voir dans le bas la « barre de transport », elle est un outil indispensable. Elle permet de faire la lecture, de l’arrêter, de boucler des passages, faire des « punch in – punch out », d’indiquer des informations comme l’affichage en seconde ou en mesure. Elle vous permet d’activer le clic ( métronome ) et bien d’autres trucs. Notez que cette barre de transport est personnalisable comme bien des éléments de Cubase. On comprend donc immédiatement qu’une des difficultés de Cubase dans sa prise en main est créé par cette possibilité de paramétrer le logiciel comme bon nous semble. Si c’est bien pratique lorsqu’on a atteint un certain niveau, c’est la galère lorsqu’on débute et qu’on se rend compte que le Cubase de Pierre, de Jean et de Jacques sont visiblement différents. D’ailleurs vous pouvez déjà noter par mes captures d’écran que « mon » Cubase est en français. Vous pouvez vous aussi paramétrer ça ( Cf. File/Preference/General/Language/French ).
2-Les types de pistes
Dans la zone grisâtre sous les inscriptions ternes ( M-S-R-W ) cliquez à droite pour voir un menu montrant [les 9 types de pistes]qu’il est possible d’utiliser avec Cubase. Nous avons donc dans l’ordre :
1-Piste Audio
2-Piste Voie FX
3-Piste Répertoire
4-Piste Groupe
5-Piste MIDI
6-Piste Marker
7-Piste Ordre de Lecture
8-Piste Règle
9-Piste Vidéo
1-PISTE AUDIO
Une piste audio sert à enregistrer de l’audio notamment à l’aide de microphone par exemple; votre voix, votre guitare, enfin n’importe quelle source audio quoi. Lorsque vous insérez [une piste audio], Cubase vous propose alors plusieurs choix ( Mono-Stéréo-LRCS-5.0-5.1-ainsi que plusieurs autres dans le menu « plus » ). Je ne détaillerai pas ici chacune d’elle. Sachez cependant que si vous enregistrer votre voix, la plupart du temps une piste « mono » sera bien indiquée. Cependant si vous êtes un petit groupe et que vous voulez enregistrer la stéréophonie de ce petit groupe à l’aide de micros stéréo, et bien dans ce cas pensez à choisir « stéréo » comme type de piste audio. Une piste stéréo sur une seule voix peut être indiqué si vous voulez ajouter des effets « en insert » sur votre voix. J’expliquerai plus loin ce qu’est un effet d’insert. Revenons à ce qui nous préoccupe ici pour l’instant. Lorsque vous faites votre enregistrement, assurez-vous que votre piste audio est en mode « enregistrement ». On active ce mode avec un beau bouton rouge clairement identifiable à côté du nom de la piste. En occurrence dans [cet exemple] à côté du nom« Audio 01 ». Pour lancer l’enregistrement comme tel, il faut appuyer ensuite sur le bouton rouge « record » de [la barre de transport que vous pouvez voir dans le bas de l’écran]. Sur la piste audio le « M » indique « mute » ( muet ) et « S » indique « solo », ceci permettant d’entendre uniquement la piste mise en solo. Enfin le petit « e » permet d’ouvrir le « rack-console » de la piste en question.
2-PISTE VOIE FX
C’est par ce type de piste que vous pourrez ajouter des effets « send » sur les pistes audios, pistes groupes, voire même les pistes rewire. Lorsque vous ouvrez une [piste voie FX], c’est à vous d’indiquer quel type d’effet vous voulez. Dans l’exemple ici on remarque que j’ai placé un module de « Double-Delay » sur cette piste voie FX. À noter que chaque rack de piste Voie FX peut sous Cubase SX3 accepter 8 effets à la chaîne. Le nombre de piste Voie FX est cependant illimité comme le nombre de n’importe quelle autre des 9 pistes étudiées ici.
3-PISTE RÉPERTOIRE
Une [piste répertoire] sera très pratique pour donner un peu d’ordre à vos différents types de pistes à l’intérieur de vos projets Cubase. Comme le nombre de piste est illimité, un projet peut vite devenir bordélique si on a pas le sens du classement. Croyez-moi, je sais de quoi je parle. Et oui ! Faut croire que j’aime les bordels ! Une piste répertoire permet donc d’agir exactement comme un « dossier » dans lequel nous pouvons ranger n’importe qu’elle piste, dans n’importe quel ordre. Dans l’exemple que je donne ici, on remarque que j’ai 3 pistes audio ( Guitare 1, Guitare 2, Guitare 3 ) les trois s’apprêtant à être rangées dans la piste répertoire nommée « GUITARES ». Regardez justement cet exemple dans lequel nous pouvons voir deux pistes répertoires dans lesquelles sont rangées diverses pistes audio : [piste répertoire « GUITARES » + piste répertoire « VOIX »]. Je disais que c’était bien pratique pour le rangement, et bien voici ces deux mêmes [pistes répertoires fermées]. Vous notez qu’une piste répertoire possède aussi les fonctions « M » ( mute ) et « S » ( solo ) ainsi qu’un bouton « mode enregistrement » permettant par exemple d’enregistrer en même temps sur toutes les pistes audio comprises dans une piste répertoire.
4-PISTE GROUPE
Une [piste groupe] à l’instar de la piste répertoire que nous venons d’étudier, permet, entre autre, de rassembler plusieurs pistes ensembles. La différence ici étant que cela ne constitue pas une simple organisation physique des pistes. On utilisera souvent la piste groupe pour réorienter le son de plusieurs pistes audio vers cette dernière. Revenons à l’exemple que je propose. Nous voyons 3 pistes audio de guitare. La piste groupe pourra donc accueillir la sortie audio des trois pistes de guitare. Ceci permettant d’avoir le son des trois guitares sur une seule piste. Pour réorienter une piste audio vers une piste groupe, il vous faut ouvrir la fenêtre « rack » de la piste audio par le petit « e ». Ensuite comme l’indique ma flèche blanche, il faut aller dans « routage de la sortie » pour aller indiquer que la sortie de la piste audio se fasse vers la piste groupe choisie, en occurrence « GUITARE MIX ». Nous pouvons donc avoir par exemple 3 pistes audios, classées dans une piste répertoire pour s’aider dans le classement, et réorienter la sortie de ces trois pistes audio vers une piste groupe qui nous permettra de traiter la somme sonore des trois pistes audio. Ceci peut être pratique si on envisage d’appliquer un seul et même effet de compression en effet d’insert à plusieurs pistes audio par exemple. Je reviendrai plus tard sur une autre forme d’utilisation plus avancée de la piste groupe dans la sections des effets.
5-PISTE MIDI
Que serait la M.A.O de nos jours sans [la piste MIDI] ? Une piste MIDI permet de piloter des synthétiseurs ( Software et même Hardware avec Cubase ). C’est par cette piste que vous pourrez par exemple faire cracher le son de vos instruments VSTi préférés. Dans l’exemple que je propose, nous pouvons remarquer que la piste MIDI est associée au VSTi « AudioRealism Bassline ». Je détaillerai davantage l’utilisation de la piste MIDI dans la section relatant plus en avant les questions relatives aux instruments VSTi.
6-PISTE MARKER
La [piste marker] nous permet simplement de placer différents types de markers à travers le séquenceur afin de se retrouver dans notre projet. On peut par exemple renommer les marqueurs en « Couplet 1 – Refrain – Couplet 2 – Bridge etc… ».
7-PISTE ORDRE DE LECTURE
Nouveauté de Cubase SX3, la [piste ordre de lecture] permet de regrouper certaines parties de votre composition afin de pouvoir faire plusieurs types d’essais d’ordre de lecture de votre morceau. Cela vous évite, par exemple, de faire du copier-coller inutilement « juste » pour entendre certains essais. De plus, chose formidable, lorsque vous êtes satisfait de votre ordre de lecture, il y a une fonction permettant de replacer toutes les données ( audio + MIDI ) du projet en tenant compte de l’ordre de lecture désigné.
8-PISTE RÈGLE
Plus utile que « jouissive » la [piste règle] permet simplement d’afficher à n’importe quelle « étage » de votre séquenceur une règle reprenant la règle déjà présente dans le haut du séquenceur ( la règle bleue calée sur les mesures dans mon exemple ). Mais chose vraiment pratique, elle permet différent type d’affichage comme par exemple le temps en seconde-minutes comme dans mon exemple. En utilisant, dans un même projet, une règle calée sur les mesures, une autre calée sur le temps en seconde-minutes, une autre calée sur les échantillons etc. il y a de quoi à avoir de très bonnes références multiples.
9-PISTE VIDÉO
Bien que Cubase ne soit pas orienté spécifiquement dans le traitement du vidéo, on retrouve néanmoins la possibilité d’insérer une [piste vidéo] dans un projet. Ceci permettant par exemple d’extraire l’audio d’une vidéo, ou encore d’enregistrer de l’audio sur une vidéo donnée par la fonction « remplacer l’audio d’une vidéo » dans le menu « fichier ».
3-Les VSTi et le MIDI
« Assez de théorie ennuyante Franco on veut faire mumuse avec un instrument VSTi ! »
Oui oui mes enfants ! On y est, on y est…
Insérez-vous une piste MIDI dans le séquenceur. Ensuite, suivez ce chemin : [Périphériques/VST Instruments ou encore appuyez sur la touche « F11 »]. Ceci vous ouvrira la fenêtre du rack des VSTi. Il est possible de piloter 64 instruments VSTi en même temps avec Cubase. Cependant, sachez que bons nombres d’entre eux demandent relativement beaucoup de puissance CPU et que si votre ordinateur est capable de gérer déjà 30 VSTi en temps réel, je lui lève mon chapeau ! Moi après environ 12 ou 15 VSTi « d’envergures » je tape dans le rouge sévère ( ma config : PC, Processeur 2.8 Ghz, 1024 Mo RAM, carte de son SoundBlaster avec pilote Asio4all ). On comprend donc que pour une configuration inférieure ou similaire à la mienne il faudra faire beaucoup d’exportation audio de ce qu’on a en piste MIDI ( VSTi ) afin de pouvoir poursuivre notre projet si on envisage un truc à 100 tracks. Une piste Audio ne demandant presque pas de puissance CPU comparativement.
Donc dans notre exemple, nous avons une piste MIDI d’insérée dans le rack, nous avons ouvert la fenêtre des VSTi Instruments ( F11 ). Maintenant supposons que nous voulons piloter le synthétiseur software « Korg Legacy MS20 » ( non fournit à l’achat de Cubase ) il faudra l’insérer dans la tranche 1 ( ça peut être n’importe quelle tranche ) du rack des VSTi Instruments [de cette façon]. Ensuite il faudra [assigner la sortie MIDI vers le MS20]. Comme l’exemple le montre, il suffit d’aller dans le « out » de la piste MIDI et de faire l’assignation vers le MS20 qui apparaîtra dans la liste ( tout comme n’importe quel autre VSTi placé dans le [rack des instruments VSTi]. Pensez aussi à indiquer dans le « IN » de la piste MIDI les types de ports MIDI que vous voulez utiliser pour le contrôle en temps réel de votre VSTi via par exemple un clavier maître. Pour l’enregistrement, c’est très similaire à ce qu’on a déjà vu pour la piste audio. Suffit de mettre la piste MIDI en mode enregistrement ( bouton rouge sur la piste MIDI ) et d’appuyer sur « record » dans la barre de transport et de faire aller vos 10 doigts ( déjà un seul ça peut être pas mal, hihi ) sur votre clavier maître. Si vous rencontrez un trouble de latence temporelle entre ce que vous jouez sur votre clavier maître physique et le son qui ressort de Cubase, ou encore si le son semble direct mais « craque », il vous faudra aller jouer avec le Buffer audio de votre carte de son. Pour ce faire, allez dans [Périphériques/Configuration des périphériques] et ensuite la prochaine fenêtre sera évidemment différente dépendamment du matériel que vous utilisez ( votre carte de son, les buffers etc… ). En tout cas, je le montre ici, pour ceux qui utilisent les buffer Asio4all avec une carte de son d’entrée de gamme comme moi, il faudra [trouver le buffer idéal], un petit buffer donne moins de latence mais risque de faire craquer le son parce que la demande de la carte de son et du CPU est plus vive, un Buffer plus large, permettra de régler ces craquements, mais en contrepartie risque de créer une latence assez importante qui empêchera le jeu musical en temps réel. Enfin bref, c’est ici, je vous l’accorde, un point bien ennuyeux qui cause bien des soucis et qui finalement est souvent très différent pour chacun en fonction du matériel utilisé. Moi voyez-vous, dans mon cas, comme le montre l’exemple avec Cubase, la limite « confortable » que je peux atteindre est une latence d’autour 20 milisecondes. Cependant, en cour de projet, je dois souvent grossir mon buffer, augmentant ainsi inévitablement ma latence audio. Sur ce plan, le logiciel Reason par exemple, l’emporte haut la main. Plus simple, plus stable, moins chiant et moins gourmand en puissance CPU et demandant moins des cartes de sons performantes.
Si vous n’avez pas de clavier maître ou que vous voulez simplement « écrire » vos données MIDI dans le séquenceur voici ce qu’il faut faire.
Il faut d’abord se créer ce que j’appellerais [un bloc MIDI vièrge]. Vous voyez dans l’exemple la zone « bleutée » ? Il faut avant tout délimiter l’endroit où vous voulez faire apparaître ce bloc MIDI vierge. Dans l’exemple la règle bleutée a été placé de la mesure 1 à 3. Ensuite il suffit de double-cliquer dans la zône bleutée choisie pour voir apparaître ce bloc MIDI vièrge. Vous double-cliquerez à nouveau dans ce bloc MIDI vièrge pour accéder enfin à [la fenêtre séquenceur MIDI]. C’est ici que vous pourrez entrer vos données MIDI au « crayon », c’est ici aussi que vous pourrez faire de l’édition MIDI sur vos lignes MIDI enregistrées par exemple avec votre clavier maître. Pour un détail complet des nombreuses fonctions d’éditions MIDI je vous encourage à parcourir votre manuel. Disons ici rapidement que si vous voulez que votre écriture MIDI soit calée à une valeur rythmique, il faudra activer le bouton de calage situé dans mon exemple tout près de la mesure 2. Ce dernier doit être actif ( en bleu ) doit être configuré selon le grillage ( la grille ). Ensuite il faut dans « quantifier » choisir une valeur rythmique désignée, en occurrence la double-croche ( 1/16 ). Si vous avez enregistré vos données MIDI en les jouant et que vous désirez les quantifier selon un paramétrage précis, il suffit d’une part, d’indiquer ce paramétrage et d’autre part, de sélectionner « avec la flèche » les données que vous voulez quantifier ( Ctrl+A pour tout sélectionner ) et de simplement appuyer sur la lettre « Q » de votre clavier pour effectuer la quantification. Ensuite vous pouvez réécouter votre ligne en appuyant sur « play » de la barre de transport. Et c’est sur cette barre de transport que vous pouvez aussi [changer le tempo ( BPM ) du projet].
Maintenant c’est bien beau tout ça, mais où doit-on aller pour « voir » le retour de son généré par la programmation MIDI de notre VSTi, en occurrence du MS20 ? Simplement en ouvrant [la configuration de la voie VST du MS20]. Une piste répertoire « VST Instruments – MS20 a été créée automatiquement lorsque j’ai inséré mon MS-20 dans le rack des VSTi Instruments ( F11 ). Pour accéder à la voie en question, suffit de cliquer sur le petit « e », exactement de la même façon que l’on peut le faire pour les pistes audio et pistes groupes. Dans notre exemple, nous avons donc une première ligne de synthétiseur.
Maintenant on comprendra, qu’il est tout à fait possible d’ajouter une ou plusieurs tracks de percussion. Nous pouvons évidemment le faire [comme ceci avec des pistes audio]. Dans mon exemple, on remarque que le « calage à la grille quantification » est bien actif. Ceci me permet d’entrer mes données audio percussives de sorte à ce qu’elles soient bien calées au grillage.
Il est aussi possible ( et souvent même bien souhaitable ) de passer par un [sampler de percussion] pour la gestion de nos rythmiques. Comme le montre l’image, il suffit d’insérer le sampler ( ici le Battery2 de Native Instruments ) dans la fenêtre des VSTi Instruments ( F11 ). Et à l’instar du MS20 que nous avons vu précédemment il ne faut pas oublier de faire [l’assignation MIDI de Battery]. De même, il faut choisir une zone bleutée pour aller, en double cliquant, faire apparaître le [bloc MIDI vièrge de Battery]pour finalement aller [écrire nos données MIDI] qui activeront les différents samples chargés dans le sampler Battery 2.
Je rappelle ici qu’il est possible d’accéder aux interfaces de nos VSTi par différents chemin : [par ceci], [par cela] voire même encore [de cette façon].
Notez qu’il est possible d’accéder à [la console générale] par l’icône en question ou encore plus simplement en appuyant sur F3. ( F2 pour la barre de transport au passage. ) La console vous permettra non seulement de mixer les volumes etc. mais permettra d’avoir [une vue d’ensemble de tous les éléments du séquenceur]. Vous pouvez accéder à la fenêtre « rack » de chaque tranche de la console en cliquant sur les petits « e » qu’on y retrouvent sur chacune d’elle.
4-La gestion des effets
1-EFFET INSERT
Avec Cubase Sx3, chaque piste audio, fx, groupe, voie VST, voire même piste rewire, est dotée d’un rack avec la possibilité d’insérer [8 effets « insert »].
( Petite parenthèse ici, vous voyez sur l’image le « toujours devant » ? Cette fonction est bien pratique pour laisser les fenêtres ouvertes en façade avant. Pour ce faire, clique-droit n’importe où sur la fenêtre désirée et faites « toujours devant ». Je vous encourage à le faire sur toute les fenêtre que vous ouvrez, même les petites, vous verrez que ça travaille vraiment mieux ).
Il existe principalement deux chemins que peuvent emprunter les effets. L’effet d’insert ici est un effet qu’on applique directement en l’insérant sur la track désirée, en occurrence la voie VSTi du MS20. Nous pouvons par exemple y placer [divers effets en chaînes]. Le premier affectant le second etc… Dans mon exemple, on peut voir un module de « Double-Delay » et de « Antares Tube » insérés directement dans le rack d’effet d’insert du MS20. De même il est tout à fait possible d’aller y insérer [un module d'EQ]. Comme le montre l’exemple, nous pouvons déjà ( à droite ) utiliser l’EQ à 4 bandes fourni directement sur chaque track ou comme on le voit ( à gauche ) utiliser par exemple un EQ plus professionnel. Du reste, on peu évidemment utiliser les deux en même temps ! Voyons maintenant diverses applications de ce que constitue l’autre type de chemin que peuvent emprunter les effets.
2-EFFET SEND
Contrairement à l’effet d’insert qui était placé directement dans le rack des pistes, l’effet send pour sa part utilise une piste propre ( FX ou Groupe ) pour déliver l’effet inséré à plusieurs pistes en même temps. Autrement dit, plus poétiquement, l’effet d’insert est égoiste, l’effet send est généreux. Voyons comment on peut se bâtir un effet send avec une piste FX.
Il faut tout d’abord [insérer une piste FX dans laquelle on aura inséré l'effet désiré]. Dans l’exemple j’utilise donc un module d’effet de « Double-Delay », inséré sur le rack d’insert de la piste voie FX. Ensuite il faut retourner sur le rack de la piste à laquelle nous voulons ajouter notre effet, prenons ici l’exemple du MS20 toujours. On peut donc noter que chaque fenêtre « rack » nous donne la possibilité d’avoir [8 effets send]. À partir de là il suffit [d'activer l'effet send et de lui donner le gain désiré]. Maintenant voyons comment on peut utiliser les effets send en utilisant les pistes groupes.
À la base, une piste groupe peut agir de la même façon qu’une piste FX. Elle permet cependant de [faire passer des fx send dans d'autres fx send]. Expliquons l’image : on a une piste groupe 1, sur laquelle est ajouté un module de delay dont le panoramique est placé à gauche; une piste groupe 2 avec un delay panoramique droite, une piste groupe 3 avec un effet de Reverb. De cette façon nous pourrons par exemple faire passer les effets de delay DANS le reverb en ajustant des gains personnels à chacun. Concentrez-vous, voici l’exemple du [delay gauche allant se nourrir du reverb]. Si ensuite dans l’effet send de la piste Voie VSTi du MS20 ( ou d’une piste Audio ) nous ajoutons [du delay gauche], c’est non seulement du delay gauche que l’on obtiendra, mais du delay gauche allant se nourrir du reverb. Cette façon de procéder permet franchement d’élaborer certains routages d’effet bien pratique du fait de leur indépendance. Indépendance que l’on ne saurait avoir en utilisant les effets en mode strictement « insert » sur une piste.
5-Les automations
Les automations ( automatisations pour les snob, hihi ) permettent de contrôler divers paramètres de synthétiseur notamment. On enregistre une courbe d’automation, ou on la dessine et le potard associé à cette automation suivra le dessin dans son geste propre. Conservons toujours notre exemple du MS20. Pour pouvoir faire une automation « live » sur le High Pass Filter ( HPF ) par exemple, il suffit de placer [la fenêtre du VST sur « W »]. Le « W » pour « write » ( écrire ). Ensuite on lance la lecture ( play sur la barre de transport, ou barre d’espacement de votre clavier ) et il suffit de bouger votre potard à l’aide de votre souris. Mine de rien le geste est enregistré. Si vous refaite la lecture et que vous placez votre fenêtre VST sur « R » ( Read, « lire » ), vous verrez exactement le même mouvement du potard que vous avez bougé pendant la lecture.
Maintenant pour « voir » la courbe du geste enregistré, il faut aller sur le séquenceur dans la partie gauche, faire clique-droit n’importe où et indiquer [Montrer l'Automatisation utilisée pour toutes les Pistes] en occurrence nous pensons à celle du MS20. Ensuite vous verrez simplement apparaître dans le séquenceur [toutes les courbes d'automation enregistrées]. Ceci vous permettant d’aller dans le détail faire de l’édition sur cette courbe avec les divers outils qui sont proposés. Encore une fois, ouvrez votre manuel.
Voyons maintenant comment vous pouvez faire pour assigner les différents potards des VSTi instruments à vos potards « physiques » sur vos claviers maîtres et/ou contrôleur MIDI. Ceci vous permettra de contrôler un paramètre d’un VSTi instrument non plus avec votre souris mais bel et bien avec votre clavier maître et/ou contrôleur MIDI.
Cubase accepte les VSTi et qui dit VSTi dit plusieurs compagnies, qui dit plusieurs compagnies dit plusieurs façons de procéder. Je tenterai néanmoins ici de vous montrer comment faire pour assigner un potard midi à un VSTi sous Cubase. J'utiliserai ici le Korg Legacy MS20 toujours. La procédure est souvent similaire pour d’autres VSTi ( mais pas toujours ! Il faut lire le manuel fourni avec chaque VSTi pour savoir comment faire les assignations des potards MIDI. ). Le Korg Legacy MS20 est assez simple à configurer. Ça ressemble je crois bien à Reason en fait sur ce plan.
Il faut évidemment insérer un MS20 dans le rack des instruments VSTi, ensuite il faut insérer une piste MIDI dans le séquenceur et bien assigner cette piste MIDI à l’instrument VSTi désiré en occurrence le MS20. Ensuite il faut savoir que les assignations des potards se font en MIDI CC ( MIDI Continuous Controller ). Chaque clavier maître, chaque surface de contrôle MIDI possède un certain nombre de potards assignables et ces potards comportent tous un numéro MIDI CC correspondant. Pour savoir le noms de chacun des potards assignables sur votre machine il vous faudra consulter la charte des assignations MIDI normalement fournit avec votre contrôleur MIDI.
Donc nous avons inséré un MS20 et supposons que nous voulons automatiser le LPF ( Low Pass Filter ). Il suffit DANS LE CAS DU MS20 ( je donnerai d’autres cas plus bas ) de faire un clique droit et d’aller sur la fonction [Learn]. Ensuite il y aura un [petit signal clignotant] indiquant que le potard en question est prêt à être assigné par un geste physique. Il vous suffit de tourner un potard sur votre surface de contrôle et ensuite vous pourrez aller constater le [numéro MIDI CC du potard bougé], dans l’exemple ici c’est le numéro CC74. Et à partir de maintenant vous pourrez sans problème bouger votre potard et [l'enregistrement de votre automation physique] pendant la lecture ( record ) s’effectuera sans problème.
Ici il s’agit d’automation standard. Ça diffère un peu des automations CC MIDI de Reason par exemple. Mais il est tout à fait possible sous Cubase d’avoir accès aux automations CC MIDI via l’éditeur de piste MIDI. Là où sont inscrites par défaut les vélocités vous trouverez [le menu configuration]. Ensuite il vous suffit, dans la liste, d’aller chercher le numéro du potard que nous avons assigné soit [CC 74] correspondant au Low Pass Filter du MS20. Vous l’ajoutez donc à la liste et maintenant vous verrez que ce numéro CC MIDI apparaîtra officiellement dans [la liste des paramètres d'automation]. Vous le sélectionnez donc et maintenant vous pourrez travailler votre automation en CC MIDI comme dans Reason plutôt qu’en automation Standard. L’automation en CC MIDI permet notamment de faire des courbes d’automations calées sur une valeur rythmique très facilement comme le démontre [cet exemple].
Mais comme je vous le disais, chaque VSTi comporte ses particularités. Il vous faudra donc jeter un coup d’œil dans leur manuel respectif afin de voir comment s’effectue la procédure.
Autres exemples justement ici. Voici comment assigner les potards du [Minimoog V d'Arturia] ou encore du Rapture de Cakewalk[partie 1] et [partie 2].
6-L’exportation
Évidemment, à la fin de votre travail vous allez vouloir exporter le tout pour pouvoir écouter votre œuvre sur CD, ou encore dans votre lecteur MP3. Voici ce qu’il faut faire.
Il faut dans un premier temps, aller [délimiter la zone d'exportation] à l’aide des 2 petits drapeaux blancs formant la zone bleutée précédemment étudiée. Tout ce que l’on retrouve entre ces 2 locateurs sera donc exporté. Ensuite il faut simplement aller dans[Ficher/Exporter/Mixage Audio]. Vous vous retrouverez sur [la fenêtre finale d'exportation]. Vous choisissez un répertoire de destination, un nom à votre morceau, le type d’encodage. Si c’est pour un mastering ou pour écouter sur CD, laissez ça en Wave ! N’oubliez pas de vérifier que « Voies » est bien sur « Stéréo Entrelacée ». Si vous n’êtes pas avancé quant aux considération de la résolution et de la fréquence d’échantillonnage laissez ça sur « 16 bit – 44100 kHz ».