Voici une chanson que j'ai écrite
après avoir clashé sérieusement avec ma famille ..
. partant prendre l'air, le texte m'est venu ainsi que la mélodie ... Bientôt le chant à venir pour que si vous êtes inspirés , vous puissiez y coller une belle guitare ...
" Laisses les..." Ingesoleil
Laisses les s’éloigner, tes frères.
Laisses les, au moins oublier.
Ces moments rudes, où l’on se perd.
Et même, s’ils vont t’imaginer.
Perdu dans un coin de ta vie.
Au détour d’une voie sans issue.
Laisses les reculer, tes frères.
Un jour ou l’autre, il vont comprendre.
Qu’il faut que tu sois là.
Contre ces ombres qui ressassent.
Les mêmes gestes, devant la glace.
Là, devant ce miroir sans teint.
Où le temps sans cesse, joue demain.
Laisses les pavoiser, tes frères.
Laisses les dire, redire et prédire.
Laisses les faire, c’est nécessaire.
Et même, s’ils vont t’imaginer.
Perdu au milieu d’une année.
En quête d’un trésor imaginaire.
Laisses les ruminer, mon frère.
Un jour, tu sais; il vont y croire.
Qu’il faut que tu sois là.
Contre ces ombres qui menacent.
Le souvenir des joies qui passent.
Là, dedans ce couloir sans fin.
Où le temps en liesse, file divin.
Laisses les t’ignorer, mon frère.
Laisse les partir de ton coeur.
Pour un temps, une seconde de verre.
Et même s’ils vont imaginer.
Que tu t’éloignes du chemin.
Qui t’emmène par la main, vers demain.
Voles de toutes tes forces, mon frère.
Vers cet oiseau, qui leur dira.
Qu’il faut que tu sois là.
Contre ces ombres qui s’entassent.
Sur tant de tombes qui n’ont leur place.
Que dans les pensées du néant.
Où le temps sans cesse, joue devant
Laisses les dérailler, tes frères.
Même, s’il t’en coûte aujourd’hui.
Puisque de toutes les manières.
Ils se plaisent a imaginer.
Que tu refuses la lumière.
Celle la même, qu’ils ne voient pas.
Laisses les retrouver, mon frère.
Le coeur heureux, et ils verront.
Qu’il faut que tu sois là.
Contre ces ombres qui terrassent.
Le château des années qui passent.
Dedans ce tout précieux écrin.
Où le temps se presse, bien en vain...